Missouri 1627 : une merveille qui aborde des sujets difficiles.

Aux yeux de tous, Veronica Clarke a une vie parfaite. Ses notes sont excellentes, il y a une chance pour qu’elle finisse major de sa promo, elle vient d’être acceptée dans une prestigieuse université, elle a une joyeuse bande de copines et depuis trois ans déjà, elle sort avec l’un des garçons les plus populaires de son lycée. Pourtant, le jour où deux barres roses s’affichent sur le test qu’elle vient de faire, son monde s’écroule. L’évidence s’impose alors : elle doit absolument se rendre dans une clinique et avorter — de préférence, sans avertir son père et sa mère (croyants jusqu’au bout des doigts) ou ses camarades parce que ça pourrait nuire à sa réputation de jeune fille modèle. Malheureusement, si elle veut interrompre sa grossesse dans son État, il lui faut une autorisation parentale. Elle n’a donc plus le choix : elle va devoir demander à Bailey Butler, son ancienne meilleure amie, de l’emmener jusqu’à Albuquerque avec sa voiture.

Ce livre est une pépite et c’est tout ce que vous avez besoin de savoir. Honnêtement, avant de plonger dedans, j’ai eu quelques doutes. Les thèmes abordés sont loin d’être faciles et j’ai eu peur que ce soit mal traité. Je le rappelle, on parle de grossesse non désirée et du choix d’avorter ou non ! Après, tout n’est pas parfait et chacun aura son avis là-dessus (peut-être même que certains auront des choses à redire) mais dans l’ensemble, j’ai trouvé que c’était bien réalisé. La preuve, j’ai lu presque 200 pages d’un coup (je me suis calmée quand j’ai vu qu’il était 01h30 du matin) et j’ai dévoré le reste dans la journée. Je ne sais pas comment les auteurs ont fait pour se répartir le travail, néanmoins, j’ai beaucoup aimé la/les plume(s). C’était fluide, entraînant et cruellement addictif. Les jeunes filles, également, étaient très attachantes, et j’ai aimé leur relation qui évoluait au fil des chapitres, au fil des kilomètres parcourus. Veronica m’a charmée, pourtant j’ai préféré Bailey, qui m’a émue et fait rire à de nombreuses reprises.

Missouri 1627 est loin d’être une histoire comme les autres et divers sujets sont abordés : les apparences, la religion, le divorce, la drogue, le sexe, la misogynie, l’orientation sexuelle d’une personne, la pression que l’on se met pour donner une certaine image de soi aux autres, le jugement, le droit des femmes, l’avortement (bien entendu) et l’amitié. Enfin, le tout est porté par une touche d’humour bien venue qui apporte de la légèreté au roman. Je comprends pourquoi cette œuvre a marqué l’équipe de Bayard.. Merci aux éditions Page Turners pour l’envoi de ce livre et pour la confiance qui m’a été accordée. ♥

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