Une histoire poignante qui aborde des sujets difficiles

L’histoire tourne principalement autour d’un groupe de quatre copines. Il y a d’abord Jenni Randall, amie de longue date de Ret ; puis Rebecca Landry, originaire de Montréal et dernière arrivée dans la bande ; Ellory May Holland, qui se trouve être l’héroïne du roman ; et enfin Margaret Sara Johnston, que l’on peut voir comme la meneuse. Durant leur année de seconde, toutes sont très soudées, liées, et on comprend assez vite que ce qui les unit, c’est la présence de l’une d’entre elles. Les trois autres membres de la bande ne sont que les maillons d’une chaîne qui gravitent autour de cette dernière, comme si elle représentait le soleil. Mais, comme indiqué dans le résumé, ce roman comporte un « avant » et un « maintenant ». Et entre ces deux moments de vie, il s’est passé quelque chose qui a séparé la petite troupe. Définitivement. Ellory, qui de base était heureuse comme tout grâce à ses camarades et son petit ami Matthias Cole, se retrouve finalement à vivre tête baissée. Elle a perdu les gens qu’elle aimait et qui faisaient tourner son univers. À présent, tout ce qu’elle souhaite, c’est finir son année de terminale, obtenir son diplôme tant convoité, et surtout, se faire oublier des autres. Pourquoi ? Que s’est-il passé ?

Cet ouvrage m’a posé problème dès le début. Il m’a rapidement fait comprendre que l’une des héroïnes entretenait une relation mauvaise et destructrice avec les trois autres filles, et en particulier avec Ellory, qui la voit comme sa meilleure amie et qui la vénère tant elle l’aime. Plus les pages défilaient, plus cette impression de dépendance malsaine me prenait à la gorge. Ce genre de relation purement toxique existe, et la sensation de pression que j’ai ressentie ne m’a jamais quittée au cours de ma lecture. Je savais que toutes les quatre fonçaient droit vers une catastrophe. Le livre porte donc bien son titre.

En ce qui concerne les personnages, je dois dire que je suis mitigée. Du moins, vis-à-vis de l’héroïne. Je risque d’être méchante mais sincèrement, je ne l’ai pas trouvée juste naïve. À ce niveau-là, ça relève carrément de l’idiotie. Elle ne voit pas, ou ne veut pas voir, ce qui se déroule juste sous ses yeux. À de nombreuses reprises j’ai eu envie de la secouer tel un arbre fruitier dans Animal Crossing et finalement, au bout d’un moment, elle m’a tellement gonflée que j’ai eu envie de la tarter. Mais bon, avec du recul, je crois que je la comprends un peu. Ret, quant à elle, m’a donné l’impression (peut-être fausse) de n’être rien de plus qu’une adolescente perdue qui a besoin des autres (et d’une bouteille d’alcool) pour se sentir exister. En ce qui concerne Jenni et Bex, je n’ai rien de spécial à dire à leur sujet. Je les ai trouvées plutôt intéressantes, tout comme Abigail, et ça s’arrête là. Jonathan Gaines et Dave Franklin ne sont pas assez mis en avant pour que je puisse me faire un avis sur leur personne. Vient ensuite le meilleur pour la fin, ce cher Matty, dont j’ai vu venir le comportement à des kilomètres, dès le premier chapitre, tant c’était cliché. Comment dire que ça m’a blasée quand j’ai réalisé que j’avais eu raison : pouah, la déprime. En plus, il y avait des indices partout dans l’intrigue. Heureusement que l’autrice a placé un rebondissement de malade à la fin et que j’ai été surprise !

Concrètement ce roman est bon, dans le sens où l’histoire est dure, poignante, réaliste. Toxic Girls parle d’amitié, de premier amour, d’émois adolescents, mais également de choses plus difficiles telles que les trahisons, les mensonges, la pression psychologique, la drogue, l’alcool. Les chapitres courts ont fait que ma lecture était fluide, et j’ai rapidement fini mon bouquin. Le rythme était là, même si, dans l’ensemble, il ne se passait pas grand-chose (vous suivez ?). Dernière chose : Je tiens à remercier Page Turners pour l’envoi de ce livre, et pour leur confiance. ♥

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