Chronique La vie vue d’en bas

Publié chez : Milan

Nombre de pages : 393 pages

Prix : 16.90€

Date de sortie : 17 mars 2021

Le résumé :

Atlanta, 1890, Jo est une jeune Chinoise, domestique le jour et chroniqueuse pour le journal de la ville la nuit. Elle tente de bousculer les mentalités et de trouver sa place dans une société profondément sexiste et raciste. Un roman historique et initiatique palpitant qui montre le combat de Jo pour sortir de la misère avec son père adoptif. Une héroïne inspirante dans un roman intelligent, tout en nuances, avec des personnages très travaillés, qui s’éloignent souvent des clichés dans lesquels on voudrait les enfermer.

Qu’est ce que j’en ai pensé ?

7/10 – Une très belle découverte !

Initialement, c’est les quelques avis VO plutôt bonnes ainsi que le résumé accrocheur qui m’ont fait craquer. Je ne suis pas particulièrement fan de la couverture, mais pour le reste, j’étais curieuse. J’ai beaucoup aimé le militantisme dégagé du roman. J’aime bien me donner de temps en temps des claques pour des piqûres de rappel sur certaines thématiques, parce que le combat est encore long.

« Pour mon prochain article [courrier des lectrices], je parlerai peut-être de ce qu’il faut faire quand on aime l’homme d’une autre. Je l’intitulerai : ‘A quoi bon acheter le cochon quand la saucisse est gratuite ?’
Je lâche un petit rire espiègle. »

Pour notre personnage principal, je l’ai adoré. Elle est géniale, et c’est son humour piquant que je trouve incroyable. Mais à la fin du 19ème siècle, être chinoise, et avec une langue aussi pendue que la sienne, c’est mal vu. Jo se retrouve donc contrainte de devenir domestique dans une maison bourgeoise où elle y a déjà été plus jeune. La partie du roman que j’ai adoré arrive à ce moment là puisque ne supportant plus les injustices, elle se décide d’écrire de manière anonyme des rubriques dans le journal local avec des avis bien tranchés sur des questions que des jeunes femme de la société pourraient se poser.

Le racisme est un des thèmes premiers du roman puisqu’en effet il dénonce l’esclavagisme et les maigres revenus gagnés par les personnes de couleur au cours de dur labeur et de journées durement travaillées pour finalement pas grand chose. Les sufragettes font leur apparition ainsi que la dureté mais réalité des choses : les femmes ne s’allient pas toutes entre elles, car la différence de couleur de peau est toujours présente. Ces passages là m’ont particulièrement broyé le cœur.

« Comme le disait toujours Hammer Foot, mieux vaut regarder par la fenêtre que dans la glace pour ne pas voir que son propre reflet. »

Jo est une héroïne intelligente qui saura ravir plus d’un lecteur. Je vous recommande cette histoire incroyable, de l’humour à revendre, en bref, lisez le !

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