Fake ! Fake ! Fake ! de Zoë Beck – Une très bonne découverte

fake fake fake

Fake ! Fake ! Fake ! se présente comme le journal intime virtuel de Edvard, 14 ans, ado dégingandé un peu mal dans sa puberté et dont les parents sont assez spéciaux, mais au final très attachants.

Alors qu’il passe ses vacances dans une ferme bio avec ses parents, pendant que tous ses amis (et ennemis) passent de meilleures vacances que lui, Edvard nous raconte qu’il a quelques moi auparavant ouvert un compte Facebook sous un faux nom afin de pouvoir communiquer avec Constance, la fille de ses rêves.

Malheureusement Constance commence à se faire insistante pour rencontrer Jason (le jeune américain en échange scolaire en Allemagne inventé par Edvard) et évidemment, de mensonges en mensonges Edvard va se retrouver englué dans une histoire qui commence à le dépasser, ce qui va amener un bon nombre de situations cocasses tout au long du roman, et cela pour notre plus grand plaisir.

Parallèlement à cette histoire de fausse identité, Edvard se retrouve à sympathiser avec son vieux voisin d’à côté, Monsieur Tannenbaum qui n’est autre que l’auteur de son livre préféré. Une belle amitié se tisse entre les deux protagonistes et Edvard reçoit même des cours se soutien de la part du vieil homme.
Malheureusement, Tannenbaum se voit expulser de sa maison et contrait de vider les lieux. Cela n’arrange évidemment pas Edvard qui va tenter de trouver une solution.

Ce court roman (seulement 218 pages) traite de différents sujets tels que le mensonge, l’amitié, l’amour, et évidemment Internet et les réseaux sociaux. Et même si l’auteur ne fait que survoler certains sujets qui pourraient être plus exploités dans un autre roman, ici cela n’est pas dérangeant.

Au contraire, cela permet d’aborder ces différents sujets sous un angle différent et surtout avec beaucoup d’humour, car il faut bien le dire, les propos de Edvard sont plein de verve et de sarcasmes, ce qui est très drôle à lire. Surtout venant d’un adolescent de 14 ans.

Et en parlant d’adolescent de 14 ans, ce qui fait la force de ce livre, c’est l’évolution du personnage principal. Si au début du roman j’ai trouvé qu’il faisait gamin capricieux en manque de sensations fortes, le personnage de Edvard évolue au fil des pages, se pose des questions et mûrit peu à peu, et ça c’est une belle surprise.

Le ton du roman est parfois un peu incisif mais cela colle parfaitement en regard du caractère de Edvard,

Les parents de Edvard sont tous les deux très attachants et nous font rire à leurs dépends. Deux anciens hippies – devenus galeriste pour elle et directeur d’opéra pour lui – qui pensent avoir gardé leur convictions de jeunesse, mais qui en fait s’intègrent dans une société qu’ils rejetaient auparavant.
D’ailleurs les scènes où Edvard en apprend plus sur la jeunesse de ses parents sont souvent très drôles.

Tous les autres intervenants du romans sont intéressants. Qu’ils soient amis avec Edvard ou pas – ou pas encore – ils apportent tous quelque chose au livre.

En conclusion, Fake ! Fake ! Fake ! est une lecture très agréable, qui nous amène à réfléchir sur certains sujets actuels de société, mais qui le fait avec un humour et un détachement incroyables.

Poster votre commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ces informations sont destinées au groupe Bayard, auquel pageturners-roman.com appartient. Elles sont enregistrées dans notre fichier afin de poster votre commentaire sur le site. Conformément à la loi « Informatique et Libertés » du 6/01/1978 modifiée et au RGPD du 27/04/2016, elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès, de rectification, d’effacement, d’opposition, à la portabilité des données et à la limitation des traitements ainsi qu’au sort des données après la mort à l’adresse mail suivante : milancnil[at]milan.fr. Pour plus d’informations, nous vous renvoyons aux dispositions de notre Politique de confidentialité sur le site groupebayard.com.